Sous nos latitudes, l’équinoxe correspond au moment où le soleil est au milieu de sa course : la lumière et la chaleur sont à parts égales avec l’obscurité et le froid. Sur le grand balancier céleste, fin mars reflète ainsi un temps d’équilibre, de plénitude.
En filant cette métaphore de la balançoire, les solstices d’été et d’hiver correspondent au moment où l’on est au plus haut (vers l’avant comme vers l’arrière), celui où l’on décolle de son siège pour une seconde d’apesanteur, instant suspendu entre les mondes.
Les équinoxes de printemps et d’automne correspondent au moment où l’on est à la verticale, à mi-chemin entre l’avant et l’arrière… instant de tout les possibles, le point zéro à partir duquel on peut repartir vers l’avant, vers l’arrière ou encore s’arrêter pour rêver, descendre et explorer les alentours…
Tout est là, à portée de main…
Pour revenir à l’équinoxe d’automne, le 21 septembre, c’est une période qui nous invite à intégrer toute l’énergie d’extraversion de l’été et à l’enraciner pour que nous puissions nous retourner vers l’intérieur : comme la sève des arbres redescend dans les racines, chargée des substances nutritives élaborées au cours de l’été. C’est ainsi le temps de terminer ce qui a besoin d’être achevé.
L’équinoxe d’automne représente l’énergie de l’Ouest. Nous y honorons la vieillesse, la fin des projets, les récoltes de l’année, au sens propre comme au figuré…