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Mystère rieuse nuit de Noël

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Les fêtes de fin d’année…
La lumière des vitrines éclairées, les villes illuminées, la façades des maisons clignotantes… La ruée dans les magasins, sur les sites de ventes en ligne… Mais pourquoi ? Pourquoi toute cette débauche de lumière, cette frénésie de cadeaux et d’agapes ?
Et si tout cela n’était pas que commercial mais répondait à un appel plus profond ?

La Sainte Lucie (le 13 décembre) célèbre le premier soir où le soleil se couche plus tard que la veille. Pourtant les nuits continuent de s’allonger… Une angoisse latente et archaïque se tapie alors au creux de notre inconscient : et si la lumière ne revenait pas ?
Il faut en effet attendre l’Épiphanie (le 6 janvier) pour que le soleil commence à se lever plus tôt, permettant ainsi aux jours de rallonger visiblement.

La nuit d’hiver nous ravit notre sens le plus analytique, celui sur lequel nous nous basons pour appréhender notre monde ordinaire : la vue.

D’ici là, plutôt que de tromper l’angoisse latente par une débauche de lumière, si, à l’image des chevaux, nous nous glissions dans la nuit plutôt que de lui résister à tout prix ?
Sortir, marcher dans l’obscurité, abandonner ses repères visuels, écouter le silence, se laisser frôler, humer les senteurs portées par l’humidité nocturne, goûter le brouillard froid, faire confiance à ses pieds pour trouver le sentier…

En nous abandonnant à l’obscurité, comme la graine dans le ventre de la mère endormie, nous trouvons en nous notre propre énergie pour commencer à germer. Nous cultivons en nous notre propre lumière.

Albane Galinou Bervas Médiation équne Psychanalyse

Cette expérience de tous les sens nous amène aux portes entre les mondes…
C’est le solstice d’hiver, la nuit de Noël. Sorte de silence sur la partition, de temps suspendu entre l’inspire et l’expire de la Terre, un point d’équilibre sur le grand balancier céleste.
N’est-il pas dit que, la nuit de Noël, les enfants (petits et grands) retrouvent le langage originel commun aux animaux, aux arbres et au petit peuple ?

Albane Galinou Bervas Médiation équine Psychanalyse

On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.

Antoine de St Exupéry

Mystère rieuse nuit de Noël à toutes et à tous !