Albane Galinou Bervas
Tisseuse de liens
psychanalyste non-duelle
comportementaliste équin
praticienne en médiation équine
La seule chose que nous pouvons réellement offrir au monde,
Oh Shinnah Fastwolf
c’est la manière dont nous vivons notre vie.
Quelques mots sur mon parcours
Enfance et adolescence
Je suis née en 1978 en Bretagne, dans une famille aimante. Mon enfance pérégrine s’appuie sur les principes éducatifs de Maria Montessori, tant à l’école qu’à la maison, et sur un lien profond avec la Nature au sein de laquelle je passe des heures à écouter le silence, marcher dans la forêt, observer une fourmilière ou encore lire…
Les chevaux entrent dans ma vie vers l’âge de 7 ans, véritable fil d’Ariane dans mon grandissement.
Mes parents m’offrent mon propre poney à 15 ans : Pepper.
Aussi adolescents et inexpérimentés l’un que l’autre, nous frisons la catastrophe plusieurs fois… La frustration, l’incompréhension et la peur s’invitent dans notre relation. La solitude aussi. A l’époque, on ne parle encore ni des chuchoteurs ni des approches éthologiques (méthodes plus intuitives basées sur l’observation des chevaux dans leur milieu naturel) et les réponses proposées par l’équitation classique amplifient mon mal-être plutôt que de contribuer à le résoudre.
Aussi, malgré les chutes et la peur, je continue avec Pepper à explorer les sentiers forestiers et les méandres d’une relation loin d’être aisée entre une jeune fille et un cheval…
Formation initiale et première vie professionnelle
Après un bac scientifique et un DEUG Sciences de la vie et de la terre, je pars en 2000 pour la Suisse, sur les bords du lac Léman, étudier la vigne et le vin à l’École d’Ingénieurs de Changins. J’y apprends à structurer ma pensée, à développer sens de l’observation, esprit critique et approche scientifique rigoureuse.
Diplôme en poche en 2004 (Bachelor of Science HES-SO en viticulture et œnologie – Œnologue), je sillonne pendant plus de 10 ans la façade atlantique, du Val de Loire à Lisbonne, comme consultante et formatrice en viticulture biologique et biodynamique.
Au sein du réseau FNAB ou en indépendante avec Paroles de Vigne, j’aide les vignerons à poser un autre regard sur leur vignoble et à changer de paradigme dans leurs pratiques. Je les accompagne progressivement vers une meilleure compréhension des lois du vivant, dans une viticulture biologique et holistique, respectueuse et pleine de vies.
J’ai en outre la chance au cours de cette période d’organiser des formations avec des personnes de grandes qualités telles que (entre autres !) Jean Michel Florin (MABD) qui m’introduit à l’approche goethéenne et à la phénoménologie de la nature ou encore les Dr Pascal Oliarj (GIE Zone Verte) et Dr Eric Ancelet (Ohm-bioalternatives) qui m’initient à l’homéopathie et à la phytothérapie vétérinaires.
Ces années d’accompagnement et d’enseignement m’ont ainsi permis de développer une large connaissance du vivant, depuis ses aspects les plus terre à terre jusqu’à ses aspects plus subtils, entre minéral, végétal, animal et humain.
Sur La Voie du Cheval
Pendant tout ce temps, les chevaux ne me quittent pas. Lors de leur publication en France dans les années 2000, les livres de Klaus Ferdinand Hempfling et de Pat Parelli sont une révélation pour moi. Oui, il existe bien une manière d’approcher les chevaux compatible avec ma propre sensibilité, une approche qui ne se fait ni au détriment du cheval ni à celui du cavalier !
Je me forme alors aux approches éthologiques (ou horsemanship) entre 2008 et 2014, notamment auprès de Magali Régnier, amie d’enfance et instructrice Parelli (Equiponatura), puis de Marie Franco (Horse & Heart, Holistic Horsemanship).
Je suis aussi avec attention les travaux en éthologie équine d’Hélène Roche et Léa Lansade (entre autres !).
J’enrichis ainsi ma perception et ma connaissance du cheval. Sa manière d’être au monde, ses processus d’apprentissage, ses motivations, etc, me deviennent progressivement plus familiers, dissolvant l’incompréhension et la frustration dans mon quotidien auprès de mon troupeau.
Dès 2012, tout en continuant de sillonner les vignobles, alors que la traction animale amorce un timide retour dans les parcelles, j’éduque des jeunes chevaux dans l’idée que l’animal ne soit pas juste une alternative au pétrole mais bien un partenaire à part entière, fiable et épanoui. De là, je commence accompagner les meneurs puis les cavaliers désireux d’établir un lien profond, sûr et respectueux avec leur animal, qu’il soit partenaire de travail ou compagnon de vie.
Puis, à partir de 2015, suivant mon propre chemin de guérison, j’introduis petit à petit la relaxation, l’attention à la respiration et la méditation dans ma pratique quotidienne auprès des chevaux. La peur qui m’a si longtemps accompagnée en selle se dissout enfin… Mon corps se met au diapason « de l’autre », ma pensée devient geste. Pas à pas, et non sans retour, « monter à cheval » devient « danser avec le cheval ».
J’élargis alors mon champ de travail aux personnes en difficulté avec notre société si pressée.
Psychanalyse et non-dualité
Tout en cheminant ainsi, au fil des années, il devenait clair pour moi que je ne pouvais plus « continuer comme ça », avec ce sentiment d’horreur face à la destruction du vivant, avec la sensation de toujours devoir courir, d’être épuisée, mais aussi et surtout avec cette solitude et cette douleur de me sentir encore coupée d’une part essentielle de mon être. Quelque chose devait changer mais je ne savais pas encore quoi. La reconnaissance de ma propre souffrance marque l’amorce d’un grand virage.
Fin 2015, j’entame une cure psychanalytique qui me mène vers quatre ans d’études cliniques et théoriques avec Violaine Mouthon (Sentiers 8 : formation à la thérapie non-duelle et à la psychanalyse) et vers le bouddhisme.
En janvier 2019, j’obtiens mon diplôme de thérapeute non-duelle avant d’embrasser en janvier 2022 la posture de psychanalyste non-duelle.
Mes engagements
Puissent tous les Êtres connaître le bonheur et les causes du bonheur.
Prière bouddhiste traditionnelle
Puissent tous les Êtres être libres de la souffrance et des causes de la souffrance.
Puissent tous les Êtres ne jamais être séparés de la joie qui est libre de souffrance.
Puissent tous les Êtres vivre dans l’équanimité, libres de l’attachement et de la haine.
En tant que psychanalyste non-duelle, comportementaliste équin et praticienne en médiation équine, je m’engage à :
1- Œuvrer pour le bien des Êtres
C’est à dire :
– prendre soin de l’Être (humain, cheval ou tout être vivant !) dans sa globalité, au-delà des symptômes et de la souffrance ;
– écouter la voix de l’Être qui essaie de se frayer un chemin ;
Equiref est un site de référencement des professionnels à l’écoute des équidés.
La Voie du Cheval est signataire de sa charte éthique depuis octobre 2019.
2- Observer quotidiennement un temps de silence
Pour permettre cette écoute subtile de l’Être, un temps de silence quotidien est indispensable. Cet espace ainsi cultivé laisse toute la place à l’Autre afin qu’il se déploie dans toutes ses nuances. Il permet en outre de se relier à plus grand que soi, au-delà, au-delà du par-delà…
3- Continuer à étudier
Seule ou auprès d’autres professionnels, je continue à étudier et à me former sur les sujets qui me tiennent à cœur et qui font sens dans ma pratique quotidienne, auprès des humains comme auprès des chevaux.
Je continue de lire les « grands noms » de la psychanalyse tout en poursuivant ma propre introspection, sans oublier la supervision avec Violaine Mouthon et le collège des analystes non-duels.
Je suis aussi (entre autres !) les enseignements de :
– Anam Thubten et Tenzin Wangyal (enseignants bouddhistes)
– Marie Franco (enseignante Holisitic Horsemanship et communication intuitive),
– James French (Trust Technic et Communication Animale),
– Pat et Linda Parelli (enseignants Natural Horsemanship).
4- Pratiquer !
Tout ce que je propose est issu de ma propre expérience, de mon vécu et de mon quotidien.