Depuis l’aube des temps, deux animaux semblent nous accompagner dans notre évolution : le chien (et/ou le loup) et le cheval.
De prime abord, le chien nous ressemble : prédateur à la hiérarchie établie, clanique et territorial, il élabore des plans de chasse, vocalise, élève ses petits dans une tanière dont l’approche est défendue, saisit ses proies, etc.
Chez le cheval, rien de tout ça…
Le cheval est un animal grégaire, vivant en famille sur de grands espaces, chez qui l’organisation sociale semble plus fondée sur les qualités et le charisme de chacun que sur la force et la persuasion.
Nomade infatigable, il parcourt un vaste territoire dont il ne défend aucune frontière et au sein duquel il côtoie d’autres familles avec lesquelles il interagit tout en préservant l’intégrité de son troupeau.
Animal proie, il vit entre calme et alerte, détente et fuite, passant de l’un à l’autre avec une facilité déconcertante.
Herbivore exclusif, il n’a qu’à baisser le nez pour manger…
Et pourtant, il marche à nos côtés depuis la préhistoire, tant sur le plan physique (nourriture puis compagnon de route, de travail ou de guerre) que sur les plans symbolique et spirituel (animal psychopompe, le cheval facilite les voyages entre les mondes pour de nombreuses cultures)…
Qu’est-ce qui nous fascine tant chez cet animal ?
Qu’est ce qui le fascine tant chez nous, au point de nous côtoyer malgré le danger potentiel que nous représentons pour lui ?
Pourquoi et comment initier un dialogue et tisser un lien avec « cet autre » si différend ?
Pourquoi et comment contacter et développer en nous ces qualités que nous lui reconnaissons ?
Comment réunir les contraires, allier la sagesse de la proie à la maîtrise du prédateur et déployer ainsi notre Être Véritable ?